Innover, c’est élargir le champ des possibilités. Nombreux sont les domaines de l’entreprenariat qui innovent dans le but de rester à flots. L’horticulture n’échappe pas à cette règle. Le secteur a été soumis à plusieurs changements ces dernières années. Dans le cas des horticulteurs, le secteur connait des innovations technologiques et numériques importantes qui éprouvent les processus en serres connectée et autres.
De la technologie pour observer
De plus en plus aujourd’hui, les horticulteurs usent de cameras pour optimiser le suivi des pousses. Le processus se développe et inclus l’usage de mini-caméras. Les caméras sont très petites et low-cost ce qui permet à toute personne qui le souhaitent de s’en procurer aisément pour par exemple mieux suivre son irrigation de serres.
Par contre, l’ensemble du système qui accompagne le procédé peut, en fonction de l’envergure des vergers, être difficile à constituer. En effet, en plus des caméras, il faudra des serveurs et des ordinateurs pour collecter et stocker les données.
Traitement et transmission d’image
Le premier objectif visé par une telle innovation, c’est de permettre aux algorithmes de faciliter le travail d’observation des horticulteurs à divers niveaux des plantations. Pour explication, les caméras utilisées peuvent être de type hyper-spectrales (pour filmer et capturer les infimes étapes de la plante sous des spectres différents) ou de type Lidar (pour mesurer la distance).
En fonction donc des algorithmes intégrés au système informatique, le but sera de permettre aux machines via un processus de machine learning d’identifier et de signaler des anomalies présentes sur les plantes ou dans l’espace cultivé. Par exemple, des images de ravageurs connus et identifiés sur les champs sont intégrés afin que les algorithmes puissent les reconnaître et les signaler en temps réel dans le but d’améliorer le temps de réaction des horticulteurs.
Ce procédé ne se limite pas qu’aux ravageurs. Il peut être aussi appliqué autrement afin d’identifier les différentes anomalies d’origine pathogénique qui peuvent affecter les plants d’une manière ou d’une autre. Il n’est donc pas rare, dans l’application de cette technologie que les machines détectent des feuilles mortes ou des affections en tous genres, tant que les données ont été initialement intégrées à l’algorithme de base.
D’autres applications innovantes
L’utilisation des technologies numériques dans l’horticulture va bien au-delà des applications que nous avons citées plus haut. Pour explication, faire des prévisions entre aussi entre en ligne de compte des possibilités.
De par le deep learning, les algorithmes sont aussi capables de prédire les volumes des fruits ou de moissons auquel il faut s’attendre en fonction des saisons et des données collectées le long de l’année. Ces estimations deviennent donc utiles voire vitales selon les contextes et permettent pour ainsi dire d’exercer un meilleur contrôle sur l’évolution des plantes.
Les résultats, quelle forme ?
La data est la forme la plus commune des informations collectées. Il s’agit généralement d’images prises sous formes de photos ou encore de données vidéos qui dévoilent l’évolution des plantes à diverses étapes.
Cependant, la technologie 3D peut être ajoutée pour permettre d’obtenir une image plus complète et plus représentative de la réalité. Ces résultats peuvent être exploités différemment, en fonction des objectifs des entreprises ou des horticulteurs.
En conclusion
Introduire l’utilisation de la digitalisation dans les processus horticoles entre dans le cadre du passage au numérique qui s’impose de plus en plus dans tous les secteurs d’activités. A cela, il faut ajouter l’utilisation de technologie d’imagerie qui permettent de garder une veille constante sur les étapes et la santé des cultures. Mais ce qui importe vraiment, ce sont les différentes ouvertures, les possibilités que cela peut offrir dans le but d’optimiser toutes les étapes.