Il y a plusieurs années maintenant que s’est opérée la prise de conscience de la nécessité de prendre soin de l’écologie, de même que l’impact de notre consommation sur ce plan. Plus que jamais, 2019 est l’année où la consommation se veut responsable et raisonnée. Quelles sont les grandes tendances écologie et consommation de 2019 ? Présentation.
Les produits reconditionnés
Le marché des produits reconditionnés est en plein essor. Il prend le contre-pied de la consommation de masse qui a été de mise pendant très longtemps, avec le renouvellement d’appareils toujours en état de fonctionnement. Le prix des appareils électroniques, comme les smartphones, et la rapidité d’apparition de nouveaux modèles sur le marché favorisent cette tendance, de plus en plus suivie par les consommateurs. Le nombre d’opérateurs proposant des produits d’occasion reconditionnés ne cesse de grandir, avec des grands noms qui rassurent les clients.
L’upcycling
L’upcycling, à savoir le recyclage par le haut, consiste à créer des objets du quotidien très tendances et qualitatifs, à partir de trois fois rien, à savoir essentiellement des rebuts et des déchets. L’upcycling s’inscrit clairement dans la mouvance 2019. Il est à la fois écologique et imaginatif, permettant la fabrication de pièces uniques.
Tendance zéro déchet
Les déchets produits par habitant chaque année sont très conséquents en poids et en volume. Face à ce constat, les consommateurs prennent des mesures pour tendre vers le zéro déchet.
Cette tendance zéro déchet devient un nouveau mode de vie, une nouvelle manière de consommer.
Le recyclage est désormais l’affaire de tous, avec des containers de tri sélectif installés dans chaque ville et village. Les particuliers disposent aussi à leur domicile des poubelles jaunes, vertes, bleues et noires.
Le marché de l’occasion permet de revendre ses affaires plutôt que de les jeter : outils, matériel de loisirs, vêtements, électroménager, la seconde main est une grande tendance.
Des objets sont récupérés et détournés de leur usage premier.
Nombreux sont les foyers qui se sont mis au compost. Les produits locaux sont privilégiés, de même que les fruits et légumes de saison, pour limiter l’empreinte carbone. Le nombre d’adoption de poules pondeuses est en nette hausse.
Les petits plats fait maison limitent l’achat de produits industriels et leurs emballages et suremballages.
Moins de gaspillage alimentaire
Ce mode de consommation plus écologique vers le zéro déchet présente un autre avantage non négligeable : acheter selon ses besoins réels plutôt que des portions déterminées à l’avance par les industriels. En bout de chaîne, cela aboutit à limiter voire éliminer le gaspillage alimentaire.
La liste de course reprend elle-aussi du service, pour moins céder aux achats d’impulsion devant les arguments publicitaires déployés sur les lieux de vente.
Les achats sont plus réfléchis et les denrées alimentaires mieux consommées. Le plaisir de cuisiner par soi-même est peu à peu retrouvé, permettant lui aussi d’utiliser les restes et de ne plus gaspiller. Les consommateurs n’hésitent plus à congeler leur surplus pour plus tard.
Un packaging écologique
Pour les produits qui n’ont pas encore fait le choix de se passer d’un packaging, les consommateurs s’orientent de plus en plus vers les packaging écologiques.
Sachets et emballages écologiques
Les sacs sont désormais réutilisables, à l’image des tote-bags, de plus en plus disponibles.
L’achat de produits en vrac et à la coupe étant de plus en plus fréquent, l’usage de sachets reste d’actualité. Mais ils se veulent bien plus écologiques que les barquettes plastiques des rayons libre-services. Les sachets sont désormais recyclés et biodégradables, fabriqués en carton ou en papier. Des consommateurs apportent aussi leurs propres boites de conservation réutilisables pour ranger directement leurs achats.
La guerre en marche contre les emballages plastiques
Les emballages en plastique et les suremballages sont aujourd’hui clairement désignés comme responsables d’une grande pollution. Face à ce constat, les consommateurs réagissent et tendent de plus en plus vers le zéro déchet. Les boites réutilisables en verre deviennent les contenants privilégiés, et les produits sont achetés en vrac ou à la coupe, au plus juste par rapport aux besoins.
Une première mesure légale a été prise contre les emballages plastiques.
Les produits jetables en plastique, comme les assiettes en plastique, les touillettes de café ou les pailles seront désormais interdites.
Etiquetage écologique sur les produits de grande consommation
Si les packagings se veulent plus écoresponsables, il reste impossible de se passer des étiquettes, qui ne sont pas neutre d’un point de vue environnemental.
Pour agir aussi sur ce plan, les fabricants d’étiquettes se sont saisis de la question. Il est désormais possible d’apposer des étiquettes écologiques sur les produits de grande consommation. Ce support de communication qu’est l’étiquetage peut être confectionné à base de plusieurs matériaux.
Des etiquettes écologiques sont conçues depuis des végétaux comme l’amidon de maïs, la fibre de canne ou le polyéthylène biosourcé, qui présentent l’avantage de ne nécessiter aucun abattage d’arbre.
Les étiquettes minérales sont-elles-aussi écologiques et nécessitent peu de ressources pour leur fabrication.
Les étiquettes en papier kraft sont biodégradables et issues de forêts françaises gérées durablement.
Pour un étiquetage le plus écologique possible, l’encre et l’imprimante utilisée pour marquer le support doivent elle-aussi être raisonnables dans leur consommation d’énergie.
La permaculture
La permaculture est le nouveau mode de culture de son jardin. L’utile se mêle au plaisir de jardiner, en faisant pousser des fruits et légumes comestibles, mais aussi des plantes médicinales. Ce jardin est aussi un havre de paix pour la faune et la flore. L’écosystème y est préservé, les engrais chimiques bannis. La nature y reprend ses droits, et l’espace devient auto-suffisant, nécessitant un entretien minimum.
L’habitat durable
Rendre son logement moins énergivore est une forte préoccupation de 2019, sous l’effet de la conscience écologique et des aides financières pouvant être attribuées pour la réalisation des travaux. Rendre son habitat durable consiste à réduire la consommation d’énergie fossile et passe par divers gestes.
Bénéficier d’une bonne isolation est un point clé dans l’habitat durable. La chasse aux ponts thermiques est donc ouverte. La déperdition énergétique en est réduite.
Les menuiseries ont aussi un grand rôle à jouer au niveau de la consommation d’énergie. Parfaitement étanches, les matériaux récents des portes, des fenêtres et des volets contribuent à maintenir la fraîcheur en été et à garder la chaleur en saison froide.
Les ampoules à LED, économes en énergie, servent à éclairer le logement durable. On profite au maximum de la lumière naturelle.
La consommation d’eau est maîtrisée à l’aide de matériels adaptés : mousseurs, pommeaux de douche intelligents… L’eau de pluie est récupérée pour arroser les plantes et le potager.
Les tendances de consommation rejoignent désormais l’intérêt environnemental.
On retrouve le plaisir des choses simples et on note une réelle envie de retour aux sources, dans son assiette et dans son mode de vie en général.
